A tous mes amis

Posted: June 4, 2023 in Contributions

(un texte de Maitre Jacques, au défi de l’amitié)

Je reprends ici cette lettre, maintes fois commencée. Il me faut vous dire à quel point je vous aime, oui je vous aime, malgré ce grand silence, en dépit des abandons, des oublis et rendez-vous manqués. Oh je vous aime, c’est inhumain comme je vous aime, comme je vous ai aimés. N’ayant pas su, hélas, vous le dire, vous le montrer, pour finalement vous laisser glisser dans l’inconnu, dans l’anonymat et l’inertie d’une mémoire qu’il me faut ici réanimer.

Vous n’avez pas su, bien sûr, à quel point j’étais un être émotif et exalté, capable d’emportements et d’immenses tendresses. Vous étiez mes amis, je le savais, je le savais pour moi seul et n’ai jamais réussi à vous faire partager cet intense amour de vous, cette fureur d’aimer. Ainsi font les êtres retenus, contraints par de grandes pudeurs, par un orgueil peu mesuré, voués à de pauvres démonstrations, des sourires légers, et tant de discrets signaux de reconnaissance que bien peu auront su apercevoir, tant les hommes ont besoin de mouvement, de bruit, d’éclats ; d’entretien et d’assiduité ; de promesses renouvelées, de présence, de disponibilité ; de réactualisation du sentiment d’être fait l’un pour l’autre. L’amitié requiert discipline et méthode. C’est un exercice constant, un labeur sacré où l’homme montre son savoir faire, des manières délicates, un sens de l’ouvrage et de l’ornementation, par-dessus tout le goût de la société et de ses rites.

Tout ce dont j’étais fort dépourvu… quand mon énergie était requise par de sombres manoeuvres, de profondes expectatives, dans l’exploration passionnée de cette solitude à la fois capiteuse et menaçante où l’on croit discerner une vérité plus entière, décisive et vitale, qu’il s’agit de poursuivre, toujours plus loin, toujours plus pure, pour la saisir et la ramener au jour, enfin en partager le fruit avec ceux que je n’avais cessé de considérer comme miens. Mes amis qui cependant s’éloignaient progressivement, se perdaient dans l’étrange abstraction réaliste qui nous maintient, au prix d’illusions et d’artifices, dans la condition d’hommes doués de sens et de parole. L’art me semblait alors le plus sûr chemin pour revenir vers vous, après de si longs détours où il s’agissait d’amasser richesses et découvertes, avant de pouvoir témoigner devant tous : j’étais là-bas, voici ce que j’ai vu, voici ce que j’ai su, voyez ce trésor, cette puissance – ce que j’ai fait, où je suis allé,  n’était que par amour de vous, de nous, oh comme je suis fier enfin d’être de retour et de vous faire ce don : la vie, et la révélation de ce grand mystère où celle-ci rencontre, en pleine lucidité, en parfaite possession de nos moyens, la beauté.

Voyez mes amis, quel orgueil : je voulais être celui par qui adviendrait le sens, puisque là était me semblait-il ma seule et précieuse contribution à la communauté, ce grand jeu collectif où chacun accomplit ce qu’il doit, selon ses capacités. Voyez, comme je me suis perdu, comme j’ai voulu aller trop loin, jusqu’à ne plus savoir d’où je venais, et par où il convenait de refaire le parcours qui devait nous réunir à nouveau. Mes amis, si vous saviez comme j’ai payé pour cette erreur. Si vous saviez la solitude, les déceptions et les effondrements ; si vous saviez cette accumulation, cette continuité de rêves qui peu à peu vous font perdre l’orientation, à vous montrer d’autres territoires, de plus vastes possibilités jamais épuisées, et si vous saviez comme avance l’âge, comme vient la terreur quand il est manifeste qu’on a perdu le sens commun

De grands mots : l’art. Mais ce n’était rien, un moyen, une direction spéciale, une proposition, une ouverture. Je croyais trouver ici la reconnaissance, sa chaleur, son réconfort après tant d’années passées dans l’isolement et les tâtonnements. Ayez pitié de moi : je n’ai pas été à la hauteur de la tâche, je suis parti là où rien ni personne ne m’attendait, croyant que cette frénésie, que ces besoins torturants étaient la marque du génie, ou du moins de la nécessité. Il fallait que cela fût…  Je reviens de cette longue exploration plus démuni que le dernier des hommes, quand je pensais conquérir la gloire et les profits. Pour vous annoncer, avec toujours cette fausse humilité, désormais très usée, que je vous ai, je l’admets, longtemps négligé, mais comprenez que c’était pour notre bien à tous, mais je n’ai cessé de penser à vous, et d’ailleurs tout ceci était écrit.

Rien n’était écrit.

Rien : c’est-à-dire que je n’ai cessé d’écrire, de vous écrire. C’était ma faible voix, ma faible ressource. Eparpillée… des pages et des pages d’écriture sans destination bien définie, une écriture conçue pour conjurer le mal, appréhender le beau, fuir la peur, réchauffer nos os, et qui resta sans usage, sans achèvement ni règle. Ce n’était déjà plus notre aventure commune, mais une disparition progressive et mesurée,  et voici la pire onction à dispenser aux créateurs : vous avez beaucoup travaillé, c’était manifestement inutile,  vous voilà désormais bien épuisé, et déjà plus très valide.

Jacques Delcroze

(illustration : BT)

L’indigné

Posted: June 4, 2023 in Contributions

(quelques extraits, cela lui fait tellement plaisir, à notre TP qui vient de commettre un recueil *)

La tôle brûle sur un goudron huileux. L’étouffement, l’accablement. Et pas d’issue.

Le supermarché planté comme une verrue acide dans un désert, lignes de sécheresse urbaine, capitalisme torride.

Où sont les arbres, où sont les voiles ombrageant la dépense heureuse ? Quel ignoble a conçu ceci : ventres suants dans un infini sans horizon ?

Des tribunaux siègeront, la nuit comme le jour s’il se doit, et jugeront. Jugeront les gestionnaires de la Productivité.

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La sentence, toujours modérée dans notre république, toutefois invariable : deux claques dans la figure. Après quoi, grâce suprême, on les piétinera.

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Tout ce qui fait qu’un homme pressé se dénoue, bave ses nerfs, et le coton dans les os se prépare à chanceler dans l’horreur. Les rendez-vous à heure fixe, les trains partants, les horloges légales. Abolis.

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La lecture des journaux fait l’objet d’une autorisation spéciale. Des carnets à souche sont délivrés. Un quota est établi : seuls les tempéraments forts, les hommes d’audace, peuvent se saisir de la presse, un jour sur deux. La masse indistincte est inscrite à un club de lecture où des porte-parole viennent échanger les nouvelles ; on observe les réactions, consignées dans un registre. Les isolés têtus produisent des comptes-rendus. C’est fini, le temps de l’absorption inconsidérée.

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Le ministère de l’intérieur. Oui, de l’intérieur. Ministère sans fesses, sans seins, ou si comprimés. Ministère de la cruauté stomacale, de l’ictère hiérarchique. Ministère de pierre. Façade morte. Cette organisation de l’absence n’a plus cours.

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Les aéroports bien sûr seront fermés aux foules. S’élever dans les airs ne peut être accordé au commun, cet être bruyant même s’il la boucle.

Parvenu là on sélectionnera son voisin, ou plutôt sa voisine. On lui parlera d’un passé pourtant proche dans la cabine semi vide. Vous évoquerez avec humour ces militaires, au fusil dernier chic leur barrant la poitrine dans le hall vidé des gêneurs, et comment l’un d’eux vous proposa une cigarette.

Elle dira en riant : songez qu’on aurait pu rater l’avion, précipité haletant vers le comptoir fermé. Pensez qu’il y eut un temps de congés payés, un temps de juillet où des banlieues surchauffées venaient s’embarquer dans une gabegie de bagages pour les Adriatiques éteintes, pour les Bosphores exténués, pour les Pharaons en linceul de pierre, pour les Mers toujours mortes, et que la nausée alors s’installait à la perspective de ces voyages pour des contrées à peine audibles.

On sourira à cette passagère aux bras nus, à ses bracelets mobiles, à ses yeux toujours brillants, avant de lui demander : où allons-nous ? Et comme son haussement d’épaules sera délicat et comique.

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Après le cataclysme on se dira, ému :  c’était ce monde usé.  C’était là notre rage.

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Des hommes, pas plus mauvais que d’autres mais fort nuisibles, se font avec leurs discours des habits trop larges. Ces tailleurs malhabiles vous regardent de haut. Ils trébuchent pour finir sur ce qui traîne au sol de leur costume, mais le dégât dans la parole : ce flot qui a perdu la mesure de son écoulement. Cela cessera, il le faut.

Triviaux mais décidés, ils forcent le ton. Ils ont trouvé qu’il leur faut territoires, frontières immédiates, pour de brèves annexions. Qu’il y ait à les subir, parfois à s’abaisser face à leur superbe : cela cessera. C’est sans fin, mais cela cessera.

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Ayant fait disparaître, bien sûr, le principe d’autorité.

Ce n’est pas un grand combat à mener. Il s’efface de lui-même. Suffit que le moment soit mûr.

Celui qui disait auparavant je veux, j’exige. Celui que l’ardeur au diplôme – et cette suavité conquérante que distillent les familles patriciennes – ou que d’habiles compromis ont placé en position. L’homme bien né ou tordu que le commandement ravit, à ce niveau de non gravitation où porter l’estime de soi. Celui-là se retrouve comme annihilé, le cerveau ramolli, flottant dans des espaces dissolvants à ne plus comprendre la signification du pouvoir et de ses armes.

Il sourit. Nous lui sourions avec pitié. Nous savons que des temps autres sont venus où le Supérieur ordinaire subitement tâtonne, heureux zombie ayant perdu avec l’esprit sa présence.

L’autorité dont on évoque avec délice l’archaïsme, la valeur régressive, cette manière osée qu’ont eue les hommes de peser sur d’autres hommes : éteinte, comme la nuit en ses lampions que le jour déplace comme par inadvertance, avant de la rejeter de la mémoire.

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Avec l’autorité se dégrafent les galons, tombe l’habit de prestige, et s’étiole le rite qui ennoblissait d’effroi les courtisans.

Celle qui souffrira le plus, la courtisane. L’homme pleutre n’est rien, un estomac. La femme soumise est seule ignoble. Songez un instant. Que votre mère, la splendide créature des affections divines, ait pu se prêter à ce jeu, à ses calculs infects ? Vous êtes bouleversé ? Bouleversé d’entrevoir son entrejambe, finalité et réceptacle de l’autorité ?

Il le fallait.

L’autorité ! Ce léger, très léger substitut au pouvoir officiel de tuer en solennité ! Nous l’avions ornée de fadaises, la discipline, l’ordre et l’épargne, pauvre défaite collective. L’autorité, hier triomphante face à des foules ivrognes – quand désormais chacun s’en fout, va ses occupations et se garde de coaguler – s’est suicidée.

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Je n’aime pas les chats. Je n’aime pas ce velours sur un regard supérieur. Je n’aime pas ces manières d’onction qu’ont les gens pour les chats.

L’exécution des chats – j’entends d’ici leurs miaulements symphoniques – sera lente, progressive, méthodique. Ni pointe ni balle. Nous les foudroierons de notre mépris et doucement les affamerons.

Il n’est pas exclu d’étouffer aussi les gens à chats.

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Le soleil, toujours brillera. Imperceptiblement éternel, et nos os riront.

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*Programme pour une réforme générale (extrait) –Thierry Perret

Le bel été éditions

Temps de chien

Posted: May 14, 2023 in Contributions

Un intéressant débat : savons-nous encore être courageux, saurions-nous être courageux ?

Nous qui n’avons pas connu la guerre. Mais la guerre fait signe. C’est peut-être à nous qu’elle fait signe ?

Débat engagé dans notre siège social, à une heure anonyme du jour, débat à responsabilité limitée. Où notre bon Jacques (on l’appelle Maître Jacques, parfois), notre bon Maître Jacques- tranche avec la décision qui lui est coutumière :

Arrêtons de nous raconter des histoires (pourquoi cher Jacques, puisque nous sommes des zêtres d’histoires, et même d’histoire, vous savez l’Histoire avec une grande hache, a dit on ne sait plus-qui (on l’aime bien, nous autres, On ne sait plus-qui).

Laissez-moi aller jusqu’à la fin, énervants laborantins.

On saura : que l’homme-H n’est que le fruit des circonstances, que l’homme fait de nécessité vertu, que le courage n’est qu’une affaire d’occasions (et même d’occasions ratées).

Que l’homme-H ne se révèle que dans la circonstance, comme on dit : à la faveur des circonstances.

Qu’il n’a pas à se poitriner d’avoir été un homme de circonstances. Qu’il n’a pas à se tirer le portrait sous un dais de lumière. Qu’il n’a rien fait, rien dit, qui ne soit momentané (ô fragile pointe du moment). Et qu’il n’a cessé de prendre la pose, cette pantalonnade. L’H inspiré.

Protestations (nous étions pourtant d’accord) : quoi, comment, oses-tu ? Notre divin nenfant, tu le tiens en si piètre estime ? Allons, allons. Il n’est que temps – de passer à la caisse.

Dans le brouhaha immense qui s’ensuivit, quelqu’un nous lit un début : “Rien à dire, de la jonquille qui me sourit comme une gousse d’ail…”

Aussitôt l’apaisement se fit. On aime bien les débats au Laboratoire, simplement point trop n’en faut. On préfère les débuts.

Quelqu’un ajoute : vous avez vu ce temps de chien ?

Et c’est reparti : comment, quoi, t’oses ? Que t’a fait le chien ?

Réponse (pour clore ce rebut) : justement, rien.

Tiens, il a publié

Posted: February 9, 2023 in Contributions

Grand bien lui fasse…

Inessentiel

Posted: August 19, 2020 in Contributions

Le laboratoire s’était un peu oublié : trop de travaux d’individus, cette engeance malfaisante, occupaient les bras, peut-être même y avait-il eu des morts et des malades, et de façon générale le collectif n’était plus en vogue – or lui seul, nous le disons, fait vague. Vogue, vague, voyez la blague-.

Là, c’est sérieux, nous nous réunissons, examinons les années défaitistes sur les traits, le cheveu manquant, la touffe béante, et nous rassurons : c’est bien lui, sous son portrait d’âge. Alors, les gars ?

D’abord ça manquait de femmes, dit l’un. J’ai voyagé, dit l’autre. J’ai même gagné ma vie, dit le troisième sans craindre l’opprobre universelle. D’accord, on comprend tout, mais ça ?

Une précision délicieuse : tous sont venus masqués. De vrais ouvriers du bâtiment, même pas maghrébins. Et ils ont connu l’ineffable confinement, le raffinement du chez-soi, le seul à seule rugueux, et les bambins qu’on a renoncé à envoyer au diable.

Mais ce qui les a décidés à sortir, chacun le mufle dans son gant, c’est qu’ils se sont sentis visés par le commerce inessentiel, la culture baffée, ses lieux sans vie, et sans doute une perte non dissimulée de revenu.

Ils sont venus et ont déposé leurs soucis au greffe : de quoi, de quoi, nous ne sommes pas essentiels ?

A quoi les plus malins ont répondu : c’est l’heure de vérité ! On savait Macron capable de tout, on suspectait les Français d’être des veaux, on a essayé de dire aux zélites subventionnées, attention. Et voilà.

C’est ainsi que le groupe, stimulé par la logorrhée nouvelle, a décidé : inessentielle notre tour d’ivoire, effondrée notre superbe ? On va leur montrer de quel moi on se chauffe !

Ah oui, on a vu.

Variante : le poète est un ouvrier spécialisé.

Ce que nous voulions dire : le travail poétique a, intégralement, une fonction sociale. L’opinion n’en a pas toujours le sens, la poésie étant vue comme un exercice de déglutition esthétique qu’il serait de bon ton et tact de dissimuler. Les journalistes, catégorie parasite de travailleurs sociaux, ont été les premiers à choisir le trou où enterrer la poésie, comme si elle ne produisait rien, cette fadaise. Industriels, les journalistes ne connaissent que le marché. Ils ont trouvé leur équivalent dans le roman, se contentent d’une certitude : les travaux publics de la littérature, c’est le roman, le roman-béton.

Les poètes ne sont pas les derniers responsables de cette situation désopilante : ils en sont convaincus, ils ne servent à rien et s’en honorent. On les entendra dire : oh nous, nous cultivons le rien et le presque tout.

Oui, eh bien cela suffit. Le poète inessentiel, c’est fini. Le rien, cela ne vaut pas grand chose. Le poète de la marge commence à calculer ses marges, et c’est excellent pour la croissance même si on n’a pas dit laquelle.

essai de flou

Posted: September 10, 2016 in Contributions

Boutros Thameur, essai de flou

La part des anges (1)

Posted: June 12, 2016 in Contributions

Contribution de J. D.

 

à-propos-des-anges1

Trois pièces galantes

Posted: June 12, 2016 in Textes

Trois pièces galantes

(et leur chute)

PAR ISIDORE LE DARD

 

 

Le mot amour sa vieillerie

qu’on exécra

le mot sourd et aveugle

qu’excréta

l’espèce à pleins pores

sorte de sueur

du langage – son onctuosité

vague – le dit mot mis

à toutes sauces dont le gras

rend la dose indigeste

(et nos corps à la sieste

bien moins lestes)

 

– même l’idée du mot est un mets bas –

 

aujourd’hui transfiguré

refiguré pour toi ma

croquante copine

dame neuve au sein doux

ma charcuterie fine

pour qui je prépare (oh estomac)

un plat de roi : ce désamour

 

———-

 

J’ai tué ce matin mon amie

l’effrayant rêve sa grimace

(l’aimée ce masque sur sa face mis)

 

Je vois son pied sa robe ma conscience

qui se dérobe et me découvre

criminel (d’elle qui rima à miel)

 

J’ai dû trop manger mal boire

le froid la fumée voici : mes déboires

ont fait basculer (dire le bas cul que fut)

notre histoire

 

Somptueuse ignorance ou bien candeur

si dis-je c’était un complot

(mais c’est que sort

de moi et toi froide notre chaos)

 

 

——–

 

 

Notre camarade veut un époux

Voyons un peu : homme sans pou ?

Point trop (facile) ripoux ?

Changeons : à belle houppe ?

Pas vieux hibou ni gars à loupe ?

Pas plus un type à lippe ni lourd

Dingue qui scotche ou vrai fou

Vous déglingue et pas (surtout)

Un moche entendez un beau cœur

Un lâche qui son coup fin fait ailleurs

Louche – les cloches de l’amour

On le sait rendent sourd

Vous bouchent la vue et le sens[1]

Font prendre le rut pour la chance –

On s’égare ! Voulant dire à l’hagarde

N’importe le mâle prends garde

Au papou

[1] On l’a déjà dit.

Isidore (ça sent le pseudo), dit le dard.

Posted: April 27, 2016 in Partage (s)

Rebotier

On aime.-  Pensées défaites, avec Jacques Rebotier

https://www.youtube.com/watch?v=NYMtKnqaaTE